Palladas. Epigrammes.

Nous sommes parqués et gavés pour la mort, comme ces pourceaux qu’un bourreau égorge. Palladas. Anthologie de l’épigramme. Gallimard. p, 129
Sans être morts, las ! nous n’avons
De la vraie vie que l’apparence,
Nous habitants des pays grecs,
Courbés sous le poids du malheur.
Prenons-nous pour la vie en songe ?
Vivons-nous, si la vie est morte ?
Palladas. Anthologie de l’épigramme. p 129.
La vie est un théâtre et un jeu. Apprenez
A jouer, laissant là toute idée sérieuse,
Ou à défaut sachez supporter le malheur.
Palladas. Anthologie de l’épigramme, p.131.